Ce n’est pas tant une question d’aller jusqu’aux entrailles que de naviguer
dans les espaces liminaux de ce qui reste de ce qui a été de ce que l’on veut voir devenir.
Savoir où l’on existe. Savoir à qui l’on tend la main.
Savoir qui nous la mord.


« Je suis content·e que tu sois là. »

Pêle-mêle dire : moisissures/mémoire/voix/
fin du monde/lichen/sexe/poétique/transparence/
rituel/idéaliste/nu/fantômes/mots/mots/mots








Plasticien·ne  /  Directeurice artistique






Création originale co-écrite avec Nanténé Traoré.

à l’écriture, scénographie et jeu.

Plus d’informations sur cieconferencepourlesarbres.com
crédit photo : Marie Lbb (n&b) et Teona Goreci (couleur)


Il faut qu’on parle des idées qui font leur place dans nos têtes comme un insecte creuse dans un tronc d’arbre.

Il faut qu’on parle de comment on finit un monde. C’est quoi les temporalités personnelles de la fin et les temporalités globales ? C’est quoi les micro effondrements ? Est-ce que finalement on finit pas chaque jour un peu le monde ?

Il faut qu’on parle de la nuit et de la forêt comme deux espaces de frontière avec le magique et la réalité où l’on peut soudain négocier avec les limites. Provoquer la rencontre entre deux personnes, entre deux moments, ou entre deux mondes.

Il faut qu’on parle de ce qu’on fait exister en le nommant. Est- ce que le monde va s’arrêter si y’a plus personne pour voir qu’il s’arrête ?

Il faut qu’on parle, toustes les deux, cette nuit, entre les arbres et le feu, de comment on se sauve.


Mise en scène - Eli Bertrand
Jeu - Cécile Mourier, Mécistée Rhea
Costumes - Zoé Kiner-Wolff
Son - Leo Heitz-Godot