Ce n’est pas tant une question d’aller jusqu’aux entrailles que de naviguer
dans les espaces liminaux de ce qui reste de ce qui a été de ce que l’on veut voir devenir.
Savoir où l’on existe. Savoir à qui l’on tend la main.
Savoir qui nous la mord.


« Je suis content·e que tu sois là. »

Pêle-mêle dire : moisissures/mémoire/voix/
fin du monde/lichen/sexe/poétique/transparence/
rituel/idéaliste/nu/fantômes/mots/mots/mots








Plasticien·ne  /  Directeurice artistique
Il fait nuit et deux voitures se font face qui s’éclairent mutuellement.
Des mots sonnent, lus dans un talkie-walkie, répétés par les radios des véhicules.

Quatre corps habitent ce qui existe entre eux, se croisent, se nouent, se retiennent et se touchent. Ici est un espace qui n’a jamais existé et n’existera plus. Respirons avant de reprendre la grand route.


Performance et film durant environ 1h : le temps de lire La Nuit juste avant les forêts de Bernard-Marie Koltès (Editions de Minuit, 1988). Création pour le Festival pour un temps sismique, La Chaufferie, Strasbourg, 2017. Avec : Marie Fabry, Félix Mazard, Violette Palasi.

Au cours de la performance, les acteurs se filment et se passent une caméra. Le film monté est diffusé le lendemain dans un dispositif de drive-in créé par Violette Palasi.